A deux sous la pluie
« Le docteur Arnar Arnasson, lecturer en anthropologie sociale à l’université d’Aberdeen, soutient la thèse d’une relation de dépendance entre les précipitations et l’amour. Il a déterminé les conditions idéales à leur développement. Le temps ne doit ni être trop froid, ni trop chaud ; la pluie doit être abondante sans être excessive. Londres doit donc être éliminée à cause du niveau trop élevé des précipitations : la pluie perd de son pouvoir érotique si elle devient la norme. Ravenne, en Italie, est couronnée ville la plus propice à la passion. Quand il ne pleut pas, l’amour se fait rare. Personne ne s’y trompe : on va à Ibiza pour coucher, pas pour aimer »
Martin Page, « De la pluie »