Sous les toits de Paris

Publié le par l'ami pierrot

 

 

 

 

 

                             « L'air était très pur


                              Et le ciel d'azur


                              Ell' dit: "Je n'veux pas !"


                              Puis ell' se donna.


                              C'est ainsi qu'en ce jour


                              Le vainqueur, comm' toujours


                              Sous les toits de Paris fut l'amour ! »

 

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
M
jeudi 30 juin 2005 à 13:19 C'est un charme particulier. C'est un moment volé comme ceux interdits de l'enfance, où l'on passe les bornes pour des terrains d'aventures inconnus. Les toits de Paris sont comme un rêve d'enfant que l'on découvre adulte en s'étonnant de n'en avoir pas cherché le chemin auparavant. Il faut être seul, ou bien un groupe d'amis. Il faut qu'il fasse chaud, ou très froid, et que l'un d'entre nous puisse montrer du doigt les monuments lointains comme autant d'amers de la navigation urbaine. Embrassant l'étendue d'un coup d'oeil de vieux loup, on se prend à rêver d'un vaisseau naviguant sur cette mer de zinc. Car ce ne sont pas les Tour Eiffel ou autres Invalides qui sont les plus cruciaux, mais le zinc uniforme, le ciel rougeoyant et la nuit qui dépose sa fraîcheur sur le métal brûlant. Les tuiles d'ardoise sombre, les impostes des chambres de bonnes, les cheminées groupées, les terrasses cachées, les antennes télés, les gouttières, les vasistas entrouverts : patchwork des toits urbains dont émergent quelques immeubles démesurés qui semblent trouer la brume polluée qui rougeoit sous le soleil plongeant. Assis sur le béton d'une corniche, les pieds sur le zinc, le regard vers le large, surtout ne pas regarder le bord proche du toit coupant d'un trait mortel l'athmosphère tranquille ; le vertige n'est pas loin, et avec lui la vieille envie, courir, courir vers le point de fuite, vers le bord assombri, courir et sauter dans le vide les bras écartés comme un ange, un oiseau, sauter en espérant voler, sauter en demandant le baiser âpre du goudron bien plus bas, s'envoler en sachant que l'envol sera bref et la chute horrible, céder à la tentation du saut alors qu'on se refuse à mourir. Les toits de Paris sont des sirènes au rire silencieux. CHEZjeralebeaucoup.free.fr/dc/index.php?2005/06/30/13-ltdprs
Répondre
D
MAGIQUE!<br /> En regardant cette photo,on s'attendrait presque à voir surgir Marie Poppins et son amoureux, dansant sur les toits avec leurs amis ramoneurs!!<br /> <br /> <br /> "Le soleil qui se lève<br /> Et caresse les toits<br /> Et c'est Paris le jour..."
Répondre